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Nouveaux chiffres : 69 décès, 294 disparus, 35 blessés.

by sur 8 octobre 2015

Les agences de voyages privées organisatrices du pèlerinage ont tenu une conférence de presse hier mercredi et donné des chiffres reçu dans la nuit : 69 décès, 294 disparus et 35 blessés.

Bousculade de Mina : la filière privée donne ses chiffres

A. DICKO – L’Essor du 07 Octobre 2015 

L’émotion et la tristesse suscitées par la tragédie de mina à la Mecque dans laquelle beaucoup de Maliens ont perdu la vie, sont toujours vives. La situation est d’autant plus pénible à supporter que nombre de familles sont toujours sans nouvelle de leur pèlerin.

Hier, la Coordination des agences de voyages et de tourisme du Mali a animé une conférence de presse à la Maison du Hadj. La rencontre avec les journalistes était destinée à communiquer la situation constatée par les agences de voyages qui forment la filière privée du Hadj.

Selon Mme Cissé Fatimata Kouyaté, la présidente de l’Association malienne des agences de voyage et de tourisme (AMAVT) et coordinatrice des agences de voyages, le bilan de la bousculade recueilli auprès des agences de voyage est de 69 décès, 294 disparus et 35 blessés.

« Ces chiffres m’ont été communiqués aujourd’hui (mardi, Ndlr) et ils proviennent de nos différents agents qui procèdent à la vérification et l’identification des morts et des blessés dans les différents hôpitaux saoudiens », a précisé Mme Cissé Fatimata Kouyaté.

Interrogée sur les chiffres communiqués par le gouvernement, la présidente de l’AMAVT s’est montrée évasive : « Je ne veux pas me prononcer sur ce que le gouvernement a donné comme bilan. Les chiffres que je viens de communiquer sont les derniers que nous avons reçus aujourd’hui même.

Ils datent de 3 heures du matin en Arabie Saoudite (6 heures à Bamako, Ndlr) ». Mais l’état de la situation n’est pas exhaustif, a-t-elle prévenu, plaçant cette rencontre avec la presse dans le cadre de « l’obligation d’information sur le drame de Mina ». Sur les causes de la monstrueuse bousculade qui a occasionné plus de 700 morts, la présidente de l’AMAVT, comme El Hadj Ibrahim D. Maïga de l’agence Al Moustour Voyages qu’elle avait à son côté, a estimé qu’elle est surtout due à une mauvaise organisation du pèlerinage.

« Il y a beaucoup de couacs dans l’organisation », a assuré Ibrahim D. Maïga. Pour les deux responsables d’agences de voyage, le pèlerinage ne doit plus être l’affaire des seules autorités saoudiennes, mais plutôt celle d’une structure internationale. « La gestion du pèlerinage doit être collégiale », ont-ils préconisé.

Les conférenciers ont promis de suivre l’évolution de la situation et de donner au public les informations à leur disposition. Ils ont tenu à remercier le ministère de tutelle, celui de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme.

 

 

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